Une histoire d’éphémérides
Nuit polaire : ces deux petits mots laissent planer un parfum de mystère, d’inconnu, d’étrangeté. C’est le cœur de mon « expérience ». Comment se représenter ce long moment d’obscurité ?
Le soleil disparaît derrière l'horizon le 23 novembre, pour revenir le 18 janvier. La nuit est-elle totale, noire, pendant ces deux mois ? Un regard sur les éphémérides nous donne quelques définitions de spécialistes astronomes, mais pour autant cette nuit reste pour moi inimaginable, au sens littéral du terme. Là bas, à la latitude d’Ittoqqortoormiit, le soleil sera sous l’horizon 24 heures par jour.
Mais aux environs de midi, il apportera paraît-il une certaine lueur. C’est ce que les astronomes appellent « le crépuscule », le fameux Twilight de la saga chère à nos ados. Voilà donc la nuit arctique que je vais vivre : quelques instants de clarté diffuse pour ponctuer le rythme quotidien. Mais les hautes montagnes qui bordent le Scoresby Sund ne vont-elles pas rendre la nuit encore plus profonde ?
Commentaires
Toute la beauté du monde... polaire